Bienvenue dans votre nouvelle vie ! [pv Alaska]

Date d'inscription : 23/07/2011

Elle avait ouvert les yeux dans un terrain vague, allongée dans une herbe fraîche et d'un vert puissant. Si ... vert que cela paraissait presque faux. La jeune fille dû plonger ses mains dedans pour se rendre compte que cette “herbe” était artificielle, comme une moquette verte imitant le gazon. Autour d'elle se trouvaient les mêmes personnes que celles qui avaient pris le métro avec elle, et elle n'avait d'ailleurs qu'un bref souvenir de ce voyage en métro. Un bruit, un wagon qui se détache, un tunnel sombre, des cris, et puis plus rien. Et ce réveil dans n'arrangeait pas les choses, Lily avait la douce impression de devenir folle. Et si elle était morte ? Et si ce “tunnel blanc” que l'on décrit comme étant celui du dernier voyage vers l'au delà n'était en fait qu'un sombre et horrible tunnel noir ? Et si cette histoire de métro n'était qu'une hallucination ou un rêve ? Un rêve, oui cette idée aurait bien arrangé la jeune fille. Cela voudrait dire qu'elle pourrait reprendre “sa vie d'avant”, rentrer chez elle et surtout profiter de ses amis. Non attendez, il y a un problème là. Avait-elle vraiment envie de “retrouver sa vie d'avant” ? Une vie où elle est considérée comme idiote, folle et surtout associale. Un foutue vie où aucune personne dans cette foutue ville n'a pris la peine de vouloir être là pour elle, lui dire “nous sommes amis” et le penser sincèrement. Pas même son frère. Son lâche de frère n'a même pas pris la peine d'essayer de la comprendre et de l'épauler. Mais bordel, elle aimait son frère, et elle ne voudrait pas que tout cela se termine comme ça. Comment au juste ? Et où était-elle ? Alors peut-être que c'est ça le foutu paradis dont tout le monde parle. Un pelouse artificielle. Si c'est bien le cas, alors dieu aurait pu faire un effort. Ce mec a tout les pouvoirs mais mets une putain de moquette castorama dans le lieu où il est censée accueillir les âmes les plus pures. Ah oui, l'âme de Lily était on ne peut plus pure; jamais elle n'avait fait quoi que ce soit de mal. Jamais elle n'avait commis le pêcher de chaire, et elle avait fait, malgré elle voeu de chasteté. Mais bordel elle était trop jeune pour mourir ! Il y avait plein de choses qu'elle n'avait pas faites, jamais mangé de requin, jamais été voir un film d'horreur au cinéma, jamais été au cinéma, en fait, jamais acheté de parapluie jaune, jamais élevé de plantes carnivores, jamais acheté d'enfant, jamais conduit une voiture, jamais couché avec une fille. Et merde, elle n'avait même jamais eut de petit copain ! On ne devrait pas pouvoir mourrir avant d'avoir fait tout cela. Et pour une mort, il faut avouer que la jeune fille trouvait cela un peu décevant. Où sont les lumières blanches, les couloirs qui mènent aux grandes portes ? Où sont ceux qui doivent juger si oui ou non vous pouvez accéder au paradis. Et merde, où est dieu ? Autour de la jeune fille, personne n'osait bouger, ils se parlaient tout simplement. Le couple de catho remerciaient dieu de leur avoir ouvert les portes du paradis. Un femme pleurait avec son enfant dans les bras, le pauvre enfant, il n'aurait même pas pu apprendre à aller sur le pot. À côté d'elle, un énorme garçon croquait dans son twix, sans cesser de repeter que “j'espère qu'il y a des mcdo ici”. Il y avait aussi un groupe de jeune qui fumait un joint, comme si on avait le droit de fumer au paradis. Et puis il y avait Lily, seule au milieu de tous, inexistante à leurs yeux, assise en tailleur sur un sol d'herbe artificielle et sous un bien trop bleu pour être vrai. Alors le ciel aussi était artificiel ? Tout semblait articiel ici, mêmes les arbres étaient en carton. Et qu'est-ce qu'elle était censée faire maintenant ? Attendre paisiblement sur sa moquette et attendre de mourir une deuxième fois, de faim cette fois ? Ou est-ce qu'elle devait marcher jusqu'au village environnant ? Vide de decision, la jeune fille se coucha de nouveau sur le sol, et s'endormi en regardant les nuages.

Lorsqu'elle se reveilla, elle était seule, les autres semblaient être partis. Et la vision qu'elle eut du ciel en ouvrant les yeux était la même que celle qui l'avait endormi. Les nuages n'avait pas bougé. Elle était désormais encore plus sûre qu'avant que le ciel était artificiel. Après avoir longuement hésité et observé ce qui l'entourait, Lily se décida à se lever et à marcher jusqu'au village. Ses petits pieds s'enfonçaient dans l'herbe fausse, mais elle ne se sentait pas plus légère. Un “soleil” chauffait sa nuque au rythme de son avancée. Elle arriva à rejoindre le bitume, il était vrai, lui, la jeune fille avait vérifié. Ses mains se blançaient doucement le long de ses hanches et ses cheveux voletaient au grès d'un vent léger. Certainement faux, lui aussi. La jeune fille approchait de la ville, mais rien. Pas un panneau, pas un affiche. Comme si le village était tout simplement désert. Après quelques minutes, Lily croisa enfin quelqu'un : un homme, semblant asiatique. Le jeune fille pris alors son courage à deux mains et l'aborda, elle lui demanda dans un premier temps “Où sommes nous ?” . L'homme ne répondi pas, il lui indiqua seulement une constuction du doigt. Ne voulant pas insister, la jeune fille s'en alla, en direction du lieu indiqué par l'homme. Les maisons étaient rudimentaires, pas spécialement décorée et dépourvues de jardins. Comme si l'on avait construit ces maisons dans le but de “stocker” les gens, comme des mainsons contennaires, plus ou moins. La construction indiquée par l'homme surplombait la ville : “ Lycée”, indiquait l'enseigne en plus de trente langues différentes Lily hésita brièvement à entrer mais elle avait plus que jamais besoin de renseignement et qui plus est d'un logement. Peu à peu, la thèse du paradis s'était effacée de l'esprit de Lily, en effet, elle ne trouvait pas cela logique qu'il y ai un lycée au paradis. Ce serait comme si l'on trouvait un centre de soins thermal en enfer : contradictoire. La jeune fille entra dans le batîment, une pièce vaste s'ouvrit alors sur elle. Elle balaya brièvement la pièce du regard, et ses yeux s'arrêtèrent sur une femme derrière un bureau à l'entrée de ladite pièce. Lily s'avança alors, empourprie de honte et de timidité mais alors que celle-ci s'apprêtait à parler, la femme la coupa et lui posa une seule et unique question “Quel âge ?”. Juste après que Lily aie répondu “16 ans”, le femme s'en alla. Que devait elle faire ? Devait elle s'en aller ? Devait elle rester ? Attendre ou fuir, tel était alors la question qui trottait dans la tête de la jeune fille. Finalement, la femme revint avec un carton dans la main sur lequel était inscrit “Chambre 1”. Lily tenta de demander où se trouvait-elle mais la femme l'ignora, littéralement. Alors la jeune fille s'en alla avec le carton, à la recherche de cette “chambre 1”. Elle grimpa les escalier, du mieux qu'elle le pouvait car le carton se faisait lourd et pris la direction de “L'aile est : les dortoirs féminin”. La jeune fille n'eut pas trop de mal à trouver la chambre, qui se trouvait en effet être la première à l'entrée du couloir. Méfiante, Lily ouvrit la porte de sa main droite -l'autre étant encombrée par la portée du carton-. Une petite pièce se laissa découvir : quatre lits, quatre armoire, quatre bureaux et assez de place pour laisser passer un personne seulement. La jeune fille comprit très vite qu'elle devrait partager sa chambre, laquelle chose l'a toujours traumatisée. Afin d'esperer un maximum de tranquillité, Lily se décida a poser ses affaire dans le lit collé au mur, derrière la porte. Sur le lit, il n'y avait rien de plus qu'une couverture et un oreiller. Elle s'asseya au centre du lit et ouvrit le carton. Sur le dessus se trouvait un sorte d'uniforme scolaire. Lorsqu'elle le souleva, elle decouvrit un tas d'autres vêtement, sobres et presques élégants.. Qui n'étaient pas du tout au goût de Lily. Elle trouva également le nécessaire de toilette ainsi qu'un peu d'argent. Bienvenue dans ta nouvelle vie, Lily.

Soudain, la porte s'ouvrit et une jeune fille entra.

Date d'inscription : 23/07/2011

" Bonjour, je suis en âge d'aller au lycée, alors je suis venue et ... "

" Vous avez fumé. "

" Oh c'est toi ! Bienvenue ! "